dimanche 21 novembre 2010

4° neuvaine littéraire du vendredi 5 novembre 2010

C'est "rigolo" que tu fasses une neuvaine qd je lis des textes sur le champ de la prière, n'est ce pas ?
Pendant que tu écris sur les anges, je finis un livre de James Redfield ;Les Secrets de Shambala  qui parle des "dakini"- anges Tibétains, ce livre apparemment loufoque parle de notre rôle sur terre ; faire advenir la conscience et dévoiler l'aspect spirituel de notre existence ; tu pourrais aimer....
Je viens de commencer le journal d'exil poétique de Claude Vigée : Indian Summer, superbe !
A bientôt,
Bises,
Françoise.

Cher jacques,
Bien reçu ta 3° neuvaine. Un vrai régal pour moi, d'autant plus que j'adhère à certaines idées. Ma grand-mère italienne nous a élevé (éduqué et élévation...), ma sœur et moi dans la religion. OK pour la hiérarchie des anges.
Texte grec : Précepte de la Table d'Emeraude "ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ; ce qui est en bas est comme ce qui est en haut...."
Continue, si tu veux bien, à m’envoyer tes écrits. Ne m'oublie pas.
Solange


4° neuvaine : comment peut-on se multiplier en 3 identités ?
Dans notre enfance on nous a parlé de notre ange gardien et d’un deuxième ange qui nous soufflait des choses à ne pas faire.  
Que deviennent-ils à notre mort ?
J’aime bien ce que disent les vodouisants, ils sont pleins d’imagination. 
Ils pensent aussi que nous sommes habités par deux esprits, un Petit-bon-ange et un Gros-bon-ange. En plus ils pensent que les personnes remarquables donnent naissance à un génie de la mort appelé : guédé.  
Voilà pour les trois paires d’ailes !
Le Ti-bon-ange s’en va devant Dieu à la fin des prières de la dernière neuvaine.
Le Gros-bon-ange reste, il traine dans la maison.
Il a une personnalité pleines de ressentiments. Tout ce que le défunt a pardonné de son vivant resurgit.  Les veillées et les prières sont bien nécessaires pour le tranquilliser.  
Le Guédé qui est né à notre décès a aussi tous ces ressentiments, mais en plus c’est un fantôme, il est de la fête d’Halloween.  
Son chef est Baron Samedi, le génie pervers du Christ.  Ce Baron de la mort se réunit à minuit avec ses compagnons guédé sous le plus gros arbre pour lire en rigolant la liste des gens qui le lendemain vont les rejoindre dans le monde d'outre-tombe.
Il y a avec eux, Papa Legba, le Loi (Loa) de la pierre du chemin et de ses 21 chemins.  Nombreux de ces chemins conduisent à notre mort. 
Dans notre mort, Legba joue le rôle de legs d’ici bas pour nos enfants.  Pas seulement le legs de la langue, des mots des maux, mais aussi de l’héritage familiale, des biens, de l'argent et des dangereuses discordes entre frères. 
Les brouilles entre frères est un drame pour les défunts, une souffrance.
Quant au rôle des deux bon-anges, il nous est clairement donné dans l’existence des zombis.
Un zombi est une personne à qui lors de son décès on a volé et enfermé le Petit-bon-ange dans une cruche et à qui il ne reste plus que le Gros-bon-ange. Le Petit-bon-ange est sa volonté, le Gros-bon-ange est sa vie, sa vitalité, ses forces. Le corps d’un zombi est alors un automate asservi et sans esprit.
Pour créer un zombi à partir de quelqu’un, il faut lui faire boire un poison qui le fait passer pour mort. Après que les proches l’aient enterré, dans la nuit, quand il n’y a plus personne dans le cimetière, on le déterre, on lui vole son petit ange et on le réveille avec un contre poison.  La personne est devient un être idiot et asservi.
Seul l’absorption d’un peu de sel peut sauver le zombi de son esclavage, mais le sel lui est interdit par son gardien.
S’il a l’opportunité de consommer du sel son Gros-bon-ange retrouve son Petit-bon-ange. Le défunt n’a qu’une hâte, retourner au cimetière, ouvrir sa tombe et reprendre sa place pour que l’œuvre de la mort s’accomplisse dans la continuité des choses, pour mieux revivre une vie !
Grâce à cette hypothèse la mort est plus que jamais la vie.
  

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